La mobilité est une clef de l’insertion professionnelle et sociale, c’est la liberté de choisir son quotidien et son avenir. L’efficience et la qualité de nos services de mobilité sont des leviers essentiels de réduction des inégalités. Afin que chacun puisse accéder à une mobilité adaptée à ses besoins, le Groupe SOS propose de repenser notre manière de concevoir la mobilité.
43% des Français peinent toujours à se déplacer faute de moyens de transport. Si les difficultés d’accès à la mobilité sont souvent perçues comme secondaires, elles constituent un facteur aggravant des inégalités et des mécanismes d’exclusion préexistants. Il s’agit du deuxième frein d’accès à l’emploi. Aujourd’hui, ce sont 7 millions d’actifs (près d’un quart de la population active) qui rencontrent des difficultés à se déplacer. Si 23% des Français ont déjà renoncé à un emploi en raison des difficultés pour s’y rendre faute de moyens de transport accessibles, ces chiffres augmentent drastiquement pour les personnes en insertion : 1 personne sur 2 a dû renoncer à un emploi ou à une formation, 1 sur 3 l’abandonner en cours.
Nos propositions
Passer d’une logique de transport à une logique de mobilité inclusive : parce qu’il ne suffit pas de multiplier les infrastructures de transport, nous devons remettre l’humain au centre de notre conception du déplacement et penser la mobilité pour les plus exclus afin qu’elle soit accessible à tous.
Déployer des plateformes de mobilité sur tous les territoires : afin de pouvoir diagnostiquer les freins à la mobilité de chacun et proposer des solutions, des informations et des accompagnements personnalisés aux usagers. Retrouver l’autonomie pour se déplacer, c’est pouvoir accéder à l’emploi, à une vie sociale et à des soins. Pour les collectivités locales, cela entraîne des retombées économiques et une redynamisation du territoire.
Pour une éco-mobilité inclusive : grâce aux conseillers mobilité des plateformes, chacun est conseillé sur des modes de déplacements les plus écologiques et actifs possibles, afin de concilier les enjeux économiques, sociaux, écologiques et de santé.