24 juillet 2018 • ACTUALITÉS
Ce printemps, deux Centres provisoires d’hébergement (CPH) ont ouvert leurs portes à Libourne et à Rouen.
Les premiers CPH du GROUPE SOS
Ouvert en avril, le CPH Libourne (Gironde) propose 60 places d’accueil dédiées aux personnes réfugiées les plus vulnérables ne pouvant pas encore accéder aux demandes de logement autonome. 60 % de ces places sont réservées aux personnes isolées, notamment les jeunes de moins de 25 ans. Situé à Rouen, le second CPH accueille 50 personnes, dont 35 isolées parmi lesquelles 17 ont moins de 25 ans. Ces deux établissements sont les premiers de ce type à être ouverts par le GROUPE SOS, avec celui de l’association YSOS, basée dans l’Eure et dans l’Orne, qui a rejoint le Groupe en avril. Cet établissement compte 50 places.
Le dispositif CPH en bref
Dispositif historique d'accompagnement des bénéficiaires de la protection internationale en France, les CPH accueillent les familles ou les personnes ayant obtenu le bénéfice de la protection internationale (statut de réfugié ou protection subsidiaire) délivrée par l’Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides (OFPRA) ou la Cour Nationale du Droit d’Asile (CNDA). Outre l’hébergement, ces établissements proposent une prise en charge globale afin d’accompagner les réfugiés vers une situation de vie autonome : accompagnement social, accompagnemenent vers le logement (privé ou public), intégration socio-professionnelle vers l’emploi ou la formation, apprentissage du français et des codes culturels du pays d’accueil. Longtemps limité à 1 083 places, le dispositif a connu un doublement avec la création, ces dernières années, de 1 000 places supplémentaires. 3 000 places supplémentaires sont en cours de création, parmi lesquelles les 110 places libournaises et rouenaises.
Source : action sociale .fr
Accueillir les réfugiés
GROUPE SOS Solidarités gère également des Centres d’hébergement d’urgence pour réfugiés (CHUR) et pour migrants (CHUM) en Ile-de-France et des Centres d’accueil et d’orientation (CAO) dans le reste de la France. Cela représente un total de 800 places
Par ailleurs, les établissements ASSFAM de l’association accompagnent l’accès aux droits des personnes en parcours de migration.
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