1 juillet 2019 • ACTUALITÉS
Pourriez-vous revenir sur votre parcours professionnel avant d’intégrer le GROUPE SOS ?
J’ai une formation d’ingénieur en génie civil et urbanisme que j’ai suivie à Lyon et à Sheffield (Royaume-Uni). À la fin de mes études en 2009, j’ai rejoint l’OPAC de l’Isère, un bailleur social public, pour faire de la gestion de projets de construction et de réhabilitation. J’ai très vite conquis Paris (et Paris m’a conquis…) en rejoignant ELOGIE, un autre bailleur social, pour y piloter des projets plus ambitieux. J’ai ensuite intégré Poste Immo, opérateur immobilier du Groupe La Poste. Puis, en 2014, le GROUPE SOS m’a proposé de rejoindre les équipes d’Alterna, sa coopérative immobilière.
Pourriez-vous revenir sur votre parcours au sein du Groupe ?
J’ai rejoint Alterna en tant que Directeur de la maîtrise d’ouvrage et du patrimoine. J’étais en charge des projets immobiliers des associations et entreprises du Groupe, et du gros entretien des bâtiments dont elles sont propriétaires. Le 1er mars 2019, après 5 ans au sein du Groupe, j’ai été promu Directeur immobilier. En quoi consiste votre métier aujourd’hui ? J’accompagne le Groupe, avec les équipes métiers d’Alterna, dans le traitement de l’ensemble des problématiques immobilières qu’il rencontre. J’accompagne les Directions générales et le Directoire dans la définition de leurs stratégies immobilières, et je coordonne l’action d’Alterna pour la mise en oeuvre de ces stratégies dans le respect des consignes données et des règles du métier. En effet, le Groupe est aujourd’hui confronté à des enjeux immobiliers forts : les évolutions des modes de prise en charge de nos usagers doivent être accompagnées par de nouvelles façons de réfléchir l’hébergement. Notre patrimoine est parfois ancien, obsolète , énergivore et nécessite des remises à niveau conséquentes. Nous devons également maîtriser et limiter l’impact environnemental de nos chantiers et de nos bâtiments.
Quelles sont pour vous les valeurs les plus importantes dans votre métier ?
L’immobilier est souvent considéré comme un facteur d’exclusion et de creusement des inégalités. Au GROUPE SOS, l’immobilier est pratiqué dans une logique d’intérêt général. Il se révèle être un outil formidable au service de la qualité d’accueil des usagers et du développement. Autant que possible, nous restons propriétaires de nos murs, ce qui nous permet de pérenniser nos activités et d’en développer de nouvelles, d’offrir une prise en charge parfaitement adaptée à nos résidents, et de garder la maîtrise complète de nos coûts d’hébergement. Prouver que l’immobilier peut aussi être un facteur d’inclusion : c’est ce qui me motive chaque jour.
Auriez-vous un souvenir dans l’exercice de votre métier qui vous a particulièrement marqué ?
Je pilotais à l’époque des opérations de construction de logement social dans Paris intramuros. Nous attribuions, sous condition de ressources, des logements neufs avec des loyers défiant toute concurrence, à des personnes dans le besoin. Un des logements a été attribué à une famille, inscrite sur une liste d’attente depuis près de huit ans, qui vivait dans un logement insalubre. Pour nous remercier, la mère de famille, très émue nous, a apporté au bureau un caddie de supermarché rempli de centaines de baklavas et de cornes de gazelle qu’elle avait elle-même cuisinés, probablement plusieurs jours durant ! Cette anecdote fait sourire mais rappelle aussi que l’immobilier porte en lui, lorsque bien utilisé, la capacité à accompagner les parcours de vie des plus démunis.