C’est ce que j’ai ressenti à l’époque où moi j’arrivais, le petit Parisien, un peu naïf. C’était un environnement qui pouvait être parfois très dur. Mais ils ont tous été extrêmement bienveillants avec moi, que ce soit l’équipe d’éducateurs ou les résidents. Et ça m’a permis vraiment de découvrir un univers qui m’était jusqu’alors inconnu et de toucher du doigt ce que ça veut dire que de considérer que personne n’est jamais au bout de son histoire. C’est-à-dire qu’on a toujours quelque chose à apprendre, on a toujours quelque chose à apporter. Et même les personnes les plus en difficulté, même les personnes avec les parcours de vie les plus difficiles, même celles et ceux qui peuvent sembler les plus éloignés de la société et bien en fait, on se rend compte que quand on leur donne leur chance, eux aussi vous la donnent.
C’est ce qui ce qui fait, je trouve, l’intérêt, la force, la singularité du Groupe SOS. C’est effectivement que c’est une organisation qui cherche toujours à apporter des solutions innovantes à des besoins non pourvus. On part évidemment des besoins sociaux, des besoins en matière de santé, des besoins en matière d’éducation. On considère aujourd’hui que la question environnementale et climatique est tout aussi importante et qu’on ne peut pas non plus choisir entre le social et l’environnemental. Et c’est ce qui explique qu’on soit un groupe aussi diversifié aujourd’hui.