Des exemples comme ça, j’en ai plein d’autres : certains jeunes sont devenus « Meilleur ouvrier de France » en électrotechnique ou dans d’autres catégories. Mais plus simplement, on a des des jeunes qui, après être passés dans nos établissements, disparaissent pendant un an, puis débarquent un jour en bleu de travail en disant “ah bah oui, je passais dans le coin, j’avais un chantier donc je suis venu vous saluer”. Ça fait toujours plaisir !
Aujourd’hui, le rejet du vivre-ensemble, on y est encore confronté bien des fois malheureusement… Par exemple, dans le refus d’une mairie ou des habitants d’un quartier de mettre en place un accompagnement, un accueil, un établissement. Forcément, tous les adolescents en difficultés qu’on héberge dans des studios, ils n’ont pas encore tous les repères nécessaires à une belle vie en collectivité. Malgré tout, il faut bien les accompagner vers ce chemin, pour qu’eux-mêmes aient les codes et sachent comment faire pour vivre harmonieusement dans leur immeuble. Et pour ça, les voisins doivent aussi accepter ces jeunes qui parfois peuvent être un peu turbulents.