16 juin 2021 • ACTUALITÉS
A l’occasion de la Journée Mondiale des Réfugiés, le 20 Juin 2021, GROUPE SOS Solidarités se mobilise pour les réfugié·e·s et pour déconstruire les préjugés sur l’asile. Depuis fin 2015, le Groupe a décidé de s’investir largement dans l’accueil, l’hébergement et l’accompagnement des personnes en situation d’exil, avec la ferme conviction qu’ils sont une richesse pour notre société, notre culture et notre histoire.
Le Centre d’accompagnement psychosocial pour les exilés – CAPSE – est un projet expérimental ouvert en janvier 2021 et mis en œuvre par les associations Le chêne et l’hibiscus et GROUPE SOS Solidarités dans le département de l’Essonne.
Il vise à promouvoir le repérage et le traitement précoce et spécifique des troubles psychiques chez les personnes exilées. Le CAPSE s’envisage comme une passerelle, un moment de transition vers une structure sanitaire existante. Il tient le rôle d’interface et vise à pallier une défaillance temporaire en favorisant le rétablissement du contact entre le public cible, souvent éloigné du système de soins, et les structures de droit commun.
Le CAPSE accueille des personnes majeures en situation d’exil, sans condition de ressources et quel que soit leur statut administratif, dès lors qu’elles en émettent le souhait et qu’elles sont orientées par un professionnel du secteur social, associatif, judicaire, scolaire ou de la santé.
Le Centre est organisé en 3 pôles : le pôle thérapeutique proposant 15 heures de consultations psychologiques, le pôle coordination, qui a pour objectif la coordination des parcours thérapeutiques avec les professionnel·le·s de santé du département, et le pôle ressources et sensibilisation, qui vise à former et sensibiliser les professionnel·le·s en lien avec le public exilé aux conséquences du trauma sur la santé mentale.
Depuis son ouverture, le CAPSE a reçu 93 demandes d’orientations de différents opérateurs (structures d’hébergement, associations de femmes, médecins et psychiatre généraliste etc…) dont 30% sont des femmes. Plus de 80% sont des demandeur·euse·s d’asile.
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