12 février 2021 • ACTUALITÉS
Face à la précarité montante des étudiant·e·s, le GROUPE SOS passe à l’action pour permettre à ces jeunes en difficulté de subvenir à leurs besoins alimentaires. Découvrez les initiatives déployées par le GROUPE SOS, à travers l’association ANDES, acteur central de l’aide alimentaire et de la lutte contre le gaspillage en France.
Des épiceries solidaires pour les étudiant·e·s dans le besoin
ANDES gère un réseau de 400 épiceries solidaires, sur tout le territoire français. Le principe de ces établissements ? Les bénéficiaires ont accès à de nombreux produits, notamment des aliments frais, pour un prix dérisoire par rapport à la valeur réelle, et bénéficient également d’un accompagnement social pour les aider à sortir des difficultés. Parmi ces 400 épiceries, une cinquantaine d’entre elles sont dédiées exclusivement ou majoritairement aux étudiant·e·s en situation de précarité.
Pour faire face à la forte augmentation de la demande en aide alimentaire depuis le début de la crise sanitaire et sociale, ANDES a lancé une collecte de fonds et un appel à candidatures afin de soutenir la création de 100 nouvelles épiceries solidaires. Les associations ou collectivités sélectionnées bénéficient de l’accompagnement des équipes ANDES dans la phase de création de leur épicerie solidaire et reçoivent une aide financière pour les premiers investissements en matériel. 25 épiceries solidaires sont en cours d’ouverture ou déjà ouvertes aujourd’hui, dont certaines à destination des étudiant·e·s. C’est le cas d’Epi’Sol, établissement ouvert le 1er février dans le 5ème arrondissement de Paris.
L’exemple Epi’Sol
Le 1er février, ANDES a contribué à l’ouverture d’Epi’Sol, dans le 5ème arrondissement de Paris. Cette épicerie solidaire fournit chaque mois aux étudiant·e·s en difficulté un panier complet, vendu entre 20% et 30% de sa valeur réelle (150€). Epi’Sol propose plus qu’une aide alimentaire aux étudiant·e·s : l’épicerie peut les mettre en lien avec des services sociaux ou fournir une aide psychologique, par exemple.
Qui y a accès ?
- Les étudiant·e·s habitant ou inscrit·e·s dans un établissement d’enseignement supérieur du 5ème arrondissment sur présentation d’un justificatif
- Les étudiant·e·s boursiers du 7ème échelon en priorité
Par ailleurs, une commission d’attribution sous l’autorité de la Présidente d’Epi’Sol et comprenant des représentants d’associations, du CROUS, un travailleur social du CASVP, statuera sur les dossiers présentés par le CROUS.
Elle pourra aussi étudier, au cas par cas, des dossiers d’étudiants en dehors de l’échelon de bourse 7 ayant un reste à vivre égal à 6€ par jour.
Les ateliers-chantiers d’insertion mobilisés pour les jeunes
Les ateliers-chantiers d’insertion (ACI) d’ANDES récoltent chaque jour les invendus alimentaires des marchés de gros et les trient avant de les redistribuer vers des structures d’aides alimentaires, et notamment ses épiceries solidaires. Face à la précarité croissante des jeunes, les ACI se mobilisent depuis le début de la crise. Les équipes des ACI préparent notamment des paniers de fruits et légumes pour les redistribuer directement à des jeunes, ou fournissent d’autres associations, entreprises, initiatives qui transmettront les paniers repas aux étudiant·e·s.
L’exemple du Reflet
Le restaurant Le Reflet, situé à Paris 3ème, et son équipe majoritairement composée de personnes porteuses de trisomie 21, a décidé de cuisiner et redistribuer pour 1€ symbolique des repas complets pour les étudiant·e·s en situation de précarité. Le potager de Marianne, chantier d’insertion d’ANDES à Rungis, s’est associé à cette opération, et fournit des produits frais issus de sa démarche anti-gaspi : fruits, légumes, viandes et poissons.
- En savoir plus sur ANDES (GROUPE SOS Transition écologique)