Et après, c’est comment on accompagne une organisation pour que ce sens au travail, il soit maintenu ? Eh bien, ça passe par plusieurs sujets. Quand on avait travaillé en 2015/2016 sur nos engagements, il fallait que ça parle à tout le monde, avec des axes de travail autour de l’accompagnement de chaque personne, du respect de leur dignité. Mais aussi des axes d’amélioration interne, autour de la qualité de vie et des conditions de travail. Et une volonté forte de professionnalisation des collègues. Faire vivre l’ADN du Groupe SOS, et c’est aussi travailler sur tous ces sujets.
Pour moi, l’une force du Groupe SOS, depuis sa création, c’est de ne jamais baisser les bras. On combat, on agit et on innove. L’innovation, ce n’est pas d’attendre que les textes réglementaires tombent. Quand les équipes constatent des besoins et des difficultés, des trous dans la raquette dans le cadre de l’accompagnement, au lieu de pleurer et de se plaindre, on agit. On avait mis en place à l’époque ce qu’on appelait Novation Sociale : cela permettait aux établissements de faire des propositions de sujets à travailler. Et donc ça, cette novation qui est portée par les établissements, c’est aussi ça qui permet de maintenir, pour moi, ce côté historique et l’ADN du Groupe SOS. Je sais pourquoi je suis là, j’aide, je donne un vrai sens dans ma vie.