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Comment devenir psychomotricien·ienne ?
Encore méconnu du grand public, le métier de psychomotricien est pourtant essentiel dans le domaine de la santé. Il combine à la fois des compétences en psychologie et en motricité pour aider les personnes souffrant de troubles psychomoteurs. Vous souhaitez devenir psychomotricien·ienne ? Le Groupe SOS vous guide.
Quelles sont les missions du psychomotricien·ienne ?
Le psychomotricien·ienne évalue et traite les troubles psychomoteurs des patients de tous âges. Ses missions sont variées et s’adaptent aux besoins spécifiques de chaque individu. Elles incluent l’évaluation des fonctions motrices (équilibre, coordination, latéralité, etc.), la prise en charge des troubles du développement psychomoteur (dyspraxie, retard de développement), et l’accompagnement des personnes atteintes de pathologies neurologiques (maladie de Parkinson ou d’Alzheimer).
Dans cet objectif, le ou la psychomotricien·ienne met en place une rééducation personnalisée pour chaque patient. Cette rééducation tient compte de l’environnement psychologique et familial dans lequel il évolue. Pour ce faire, il·elle utilise différentes techniques visant à améliorer l’intégration psychomotrice, telles que la relaxation, le jeu, les activités d’expression corporelle ou encore des exercices sensoriels et perceptifs. L’objectif principal est d’aider le patient à retrouver une meilleure maîtrise de ses mouvements et de ses émotions, contribuant ainsi à une amélioration globale de sa qualité de vie.
Quels sont les diplômes et formations pour devenir psychomotricien·ienne ?
Pour exercer en tant que psychomotricien·ienne, il est nécessaire d’obtenir le Diplôme d’État de Psychomotricien (DEPS). Ce diplôme se prépare en trois ans au sein d’instituts de formation spécifiques, rattachés à des écoles ou universités spécialisées.
Si la plupart des établissements de formation sélectionnent les candidats sur dossier et entretien, certains ont conservé le concours d’entrée. L’admission peut également se faire après une première année d’étude universitaire (PASS, LAS, STAPS).
Cette formation de trois ans comprend des enseignements théoriques, méthodologiques ainsi que des stages pratiques. Une fois le Diplôme d’État validé, le candidat peut se spécialiser en un an grâce à un Diplôme universitaire tel que le DU Trouble du spectre de l’autisme ou le DU Troubles des apprentissages.
Les compétences indispensables pour exercer ce métier
Si les connaissances théoriques et pratiques liées à la motricité, à la psychologie et à la neurologie sont impératives pour poser un diagnostic précis, le ou la psychomotricien·ienne doit faire preuve d’empathie, de patience et de bienveillance pour instaurer une relation de confiance avec ses patients.
La capacité à écouter, à observer et à s’adapter aux besoins de chacun est également cruciale. Enfin, la créativité est également recherchée pour proposer des activités thérapeutiques adaptées.
Dans quelles structures exercer le métier de psychomotricien·ienne ?
Les psychomotricien·iennes interviennent dans diverses structures :
Hôpitaux et cliniques
Cervices de pédiatrie, de gériatrie, de psychiatrie ou de rééducation ;
Centres de réadaptation fonctionnelle
Dans ces structures, les psychomotriciens·iennes travaillent en collaboration avec des kinésithérapeutes, des ergothérapeutes, et d’autres professionnels pour aider les patients à retrouver leur autonomie après une hospitalisation ;
Établissements pour personnes âgées (Ehpad)
Ils·elles participent à la prévention de la perte d’autonomie et à la stimulation cognitive et motrice des résidents.
Services de protection maternelle et infantile (PMI)
Ils·elles interviennent pour soutenir et surveiller le développement psychomoteur des jeunes enfants ;
Centres de loisirs et de réadaptation sociale
Ils·elles interviennent auprès des personnes en situation de handicap pour favoriser leur bien-être et leur inclusion sociale.
Les psychomotriciens et psychomotriciennes peuvent également choisir d’exercer leur métier en libéral, à domicile ou en cabinet.
Rémunération et perspectives professionnelles
La rémunération d’un·e psychomotricien·ienne varie en fonction du secteur dans lequel il·elle exerce (public ou privé) et de son niveau d’expérience.
Le ou la psychomotricien·ienne peut s’attendre à un salaire brut mensuel compris entre 1 800€ et 2 300€ en début de carrière. En fin de carrière, il·elle peut toucher jusqu’à 3 000€.
Après plusieurs années d’expérience et avec une formation complémentaire, le ou la psychomotricien·ienne peut envisager une carrière de masseur-kinésithérapeute ou ergothérapeute.
> À lire aussi : Comment devenir masseur- kinésithérapeute ?
Travailler en tant que psychomotricien·ienne au sein du Groupe SOS
Travailler en tant que psychomotricien·ienne au sein du Groupe SOS offre l’opportunité de s’engager dans une structure reconnue pour son engagement social et solidaire.
Présent dans de nombreux secteurs comme la santé, le médico-social et l’éducation, le Groupe SOS permet aux psychomotriciens·iennes d’intervenir auprès de populations variées, des enfants aux personnes âgées. Au sein de cette organisation, les professionnels bénéficient de formations continues, d’un cadre de travail collaboratif, et de possibilités d’évolution de carrière, tout en contribuant activement à des projets innovants et à fort impact social.
Employeur engagé, le Groupe SOS défend l’accès à l’emploi pour toutes et tous, indépendamment de l’origine, du genre, de l’orientation sexuelle, de la religion, du handicap ou du parcours de vie. Il valorise et soutient les métiers essentiels à la cohésion sociale, contribuant ainsi à un avenir plus inclusif et durable.
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