14 juin 2018 • ACTUALITÉS
En mars, l'équipe de l’Hôpital de Mont-Saint-Martin (Meurthe-et-Moselle) invitait ses homologues belges de l’Hôpital d’Arlon à venir célébrer les 10 ans de coopération entre les deux établissements.
Traverser la frontière, le chemin le plus court pour sauver des vies
En 2008, les deux hôpitaux signaient une convention européenne d’aide médicale urgente transfrontalière permettant au Service Mobile d’Urgence et de Réanimation (SMUR) des deux établissements de franchir la frontière franco-belge pour intervenir dans l’autre pays en cas de besoin. L'objectif ? Réduire les temps de déplacement durant les interventions afin d'optimiser les chances de sauver des vies.
Mont-Saint-Martin, une situation géographique unique
Cette commune est délimitée à l’ouest et au nord par la frontière franco-belge, et à l’est par la frontière luxembourgeoise, où se trouve le tripoint Belgique-France- Luxembourg.
10 ans d’interventions transfrontalières en chiffres clés
Un objectif : gagner du temps
Le SMUR de l’Hôpital de Mont-Saint-Martin met 3 minutes de moins que le SMUR d’Arlon pour intervenir dans 7 communes belges, regroupant plus de 15 000 habitants. Or, en cas d’intervention pour un arrêt cardiaque par exemple, chaque minute perdue équivaut à 10 % de chances de survie en moins et des séquelles irréversibles plus importantes.
Ainsi, le SMUR de Mont-Saint-Martin est autorisé à intervenir en 1ère intention auprès de20 000 personnes en Belgique, tandis que le SMUR d’Arlon peut intervenir côté français dans le bassin de Longwy. Les patients pris en charge restent dans leur pays mais sont transférés par le SMUR transfrontalier.
>>> En savoir plus sur GROUPE SOS Santé